Coquins et néanmoins philosophiques : les Contes de La Fontaine  par Bruno Roche.

En 1693, le poète très affaibli fut sommé par son confesseur d’admettre le caractère « scandaleux et infiniment pernicieux » des Contes. Par ailleurs, une tradition critique juge ces œuvres très inférieures aux Fables du même auteur. Il a fallu attendre ces dernières années pour que s’esquisse un mouvement de réhabilitation. Nous verrons que les Contes et nouvelles en vers répondent à une poétique originale, à la fois galante et libertine, qui, à l’écart des genres officiels, transmet au lecteur complice une sagesse d’inspiration épicurienne.

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